En 1889, la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés avait prévu d’installer une station de sauvetage sur le territoire de la commune de Rosendaël.
La création de la commune de Malo-les-Bains a fait changer la dénomination de cette station.
Le premier et seul canot de la station sera le FRANCOIS TIXIER sans doute identique au canot NOUVEAU DUNKERQUE affecté à la station de Dunkerque.
Le patron du canot sera M Adam et le sous-patron Jean Claeys
La station fonctionnera du 15 août 1891 au 1er janvier 1904.
A lire:
Inauguration de la station et baptême du FRANCOIS TIXIER
La rapidité de mise en action des services de secours de Dunkerque avec l'aide de ses remorqueurs comparée aux difficultés de mise en oeuvre d'un canot devant parfois traverser de grandes étendues de sable ont rapidement sonné le glas de la station.
Au 1er janvier 1901 je n'ai trouvé aucune trace d'intervention par la station de sauvetage de Malo-les -Bains.
le bureau du comité local de 1891 à 1904 était composé de :
Désiré Vancauwenberghe -Président -membre de la Chambre de commerce
Alfred Roche - Pdt honneur - directeur de l'octroi municipal de Dunkerque
François Lessent Secrétaire-Trésorier
Membres :
Bardou -
Camus - capitaine au cabotage
Delugny - Membre CL - ancien chef des Pilotes de Dunkerque
Lavrilliere-Bauclère - Membre CL - rédacteur en chef du Phare de Dunkerque
Meesemaecker - Membre CL - commissaire de l'inscription maritime
Fockemberge - Membre CL - Capitaine d ’armement de chambre de commerce
Toutefois la sécurité des baigneurs restera assurée par un canot de sauvetage dédié à cet effet.
Le 18 juillet 1875 le directeur des Bains du Cap nord accuse réception d'un canot de sauvetage garni de 3 avirons de rechange, 1 grappin, 1 bosse, 1 ligne Torrès et 1 gaffe qu'il s'engage à mettre à flot et entretenir à ses frais.
L'organisation de la sécurité des plages a été établie par la Société Humaine de Dunkerque.
C'est sur cette plage qu'en 1851 Auguste Hivin sauvera de la noyade un enfant de nationalité anglaise.
La famille fait remettre à Hivin une gratification de deux livres sterling, qu’il s’empressera de verser entre les mains des Sœurs de charité
Sources
BNF Gallica Annales du sauvetage en mer
Archives de Dunkerque Centre de la Mémoire Urbaine
Credit photo Jean Jepi et collections personnelles